Altyor combat les idées reçues sur la matière plastique recyclée en vous donnant 5 croyances fausses sur cette matière à haute potentialité pour l’environnement.

#1 On ne peut faire que du noir !
La matière plastique recyclée n’est pas forcément noire. Pour cela, il faut évidemment bien maîtriser la qualité des produits récupérés ou de la matière recyclée. Chez Altyor, on a trouvé la solution en créant notre propre boucle de recyclage grâce à la récupération de produits usagés puis en les transformant en granulés ré-injectables.

#2 Trop de défauts d’aspects !
Aujourd’hui, on fabrique des produits avec du plastique recyclé avec les standards actuels de qualité visuels. Avec un bon process de recyclage, on peut éliminer une grande partie des pollutions de la matière ! Pour faciliter le retraitement de la matière en fin de vie et augmenter la qualité de la MPR*, il faut intégrer dès la conception de la pièce (qui sera recyclée) des bonnes pratiques : éviter peinture, colle, décorations inadaptées (pas d’étiquettes ou la remplacer par de la tampographie).
*MPR = matière plastique recyclée

#3 Pas assez de matières dispo !
Depuis fin 2020, le marché subit une grande pression. Vous pouvez en savoir plus sur cette pénurie dans l’épisode de ’10 minutes avec’ Polyvia. Concernant les MPR, la situation est différente. La matière est disponible et le potentiel est sous-développé. A noter qu’Altyor propose de la matière recyclée, notamment issue de sa propre boucle, prête à être réinjectée dans les produits de ses clients. C’est ce qu’a choisi de faire Bob le mini-lave vaisselle français en intégrant de la matière plastique recyclée Altyor dans leurs produits.

#4 Trop chère !
En réalité, si vous faites votre propre boucle de recyclage et que vous maitrisez votre chaîne de partenaires, le coût de la matière et la réinjection sont équivalents à de la matière vierge. Donc ne craignez pas ! Calculez et cet argument n’aura que peu de valeur.

#5 C’est le transport qui compte !
On pense souvent que dans le bilan carbone d’un produit, le transport est le plus nocif. C’est vrai avec l’avion, mais pas forcément pour les autres moyens de transport. Pour cette idée reçue, qu’une seule solution faire votre ACV, c’est-à-dire votre analyse de cycle de vie. Chez Altyor, nous avions aussi cet a priori, mais suite aux différentes ACV réalisées, les conclusions ont été simples : utiliser du plastique recyclé permet de réduire fortement le bilan environnemental. A titre d’exemple : sur une pièce plastique injectée, l’utilisation de matière plastique recyclée permet de réduire de 50% le bilan carbone, là où la diminution du transport représenterait une réduction de 5%.

Comment calculer et analyser l’empreinte écologique de votre produit ?
L’analyse de cycle de vie est le point de départ pour comprendre l’impact de votre produit sur l’environnement. Pour bien comprendre les tenants et aboutissants de ce qu’on appelle l’ACV (analyse de cycle de vie), nous avons rassemblé 14 réponses qui apporteront un éclairage.