Bookinou, la liseuse audio connectée

Bookinou, la liseuse audio connectée

Bookinou, la liseuse audio connectée 1000 553 Altyor

Bookinou, la conteuse pour les enfants : rencontre avec le co-fondateur

Vincent Gunther est le co-créateur de Pimely, fondé en 2017, aux côtés de Guillaume Chanteloube. Cette jeune start-up a créé Bookinou, une conteuse audio à destination des enfants. Rencontre avec Vincent autour des défis de l’entreprenariat et de leur concept.

Altyor, partenaire industriel de Bookinou

Altyor est le partenaire industriel de cette pépite française depuis 2018 pour la conception et la production en série. Bookinou est une liseuse plébiscitée par les parents dont l’objectif est d’accompagner les enfants dans la lecture et dans l’amour de la lecture.
Découvrez le retour d’expérience de Bookinou sur sa collaboration avec Altyor.

ALTYOR : Autour de la conteuse Bookinou, Pimely a construit une communauté importante. Quels ont été les principaux défis ?
La communauté, ça a vraiment toujours été au cœur du projet. Ça a démarré très tôt puisqu’on a lancé une campagne de crowdfunding, donc de financement participatif avec une forte dimension communautaire. Et je dirais qu’intrinsèquement, finalement, Bookinou, c’est un appareil qui sert à créer du lien dans les familles. Les familles, c’est quelque part la plus petite communauté qui soit, mais aussi la plus forte qui soit bien souvent. Donc c’est vraiment un sujet fondamental. L’enjeu, c’est de pouvoir animer cette communauté, mais tout en sachant s’effacer également pour que la communication, finalement, se fasse entre les membres de la communauté, plutôt que de manière descendante entre nous, en tant qu’entreprise vers les utilisateurs. Donc ça, je pense que c’est un des enjeux qu’on réussira à relever et on y travaille tous les jours pour trouver les bons ajustements. Après tu parlais de danger, j’ai envie de dire que la communauté, c’est très vertueux. Mais ça peut aussi, il faut aussi faire attention. Il y a des moments, on a des mauvaises nouvelles à annoncer. Nous, par exemple, on a eu du retard sur certaines productions au tout début, au moment du lancement, parce qu’on avait mal appréhendé les délais nécessaires. Donc ça a été un défi de continuer à fédérer la communauté, à les garder en soutien alors même qu’on était en train de leur annoncer des mauvaises nouvelles. Il y a une logique de transparence, de communication en continu pour informer les gens et ça, c’est essentiel.

ALTYOR : Le pari de Bookinou était de sortir les enfants de leurs écrans. Pari réussi ?
Je reformulerai peut-être un tout petit peu. C’est vrai que c’est le pari. J’ai envie de positiver le discours en disant que le pari, c’est d’accompagner les enfants dans lecture, c’est plutôt ‘plus de livres, que moins d’écran’. Donc le sujet ce n’est pas tant de faire le procès des écrans à tout prix mais de se dire que chaque enfant doit avoir plus de temps de lecture chaque jour, aimer ça. Pour que plus tard ils grandissent, deviennent un adulte. Et en ça, le pari n’est pas rempli à 100% mais en tout cas, on a déjà des signaux d’indicateurs très positifs liés à l’usage qu’en font les gens et les enfants. Et quand on voit que des Bookinou sont utilisés tous les jours par les enfants dans des classes à l’école, en maternelle ou CP, CE1, c’est une réussite pour nous.
ALTYOR : On a vu que Pimely collabore avec l’éditeur ‘L’école des loisirs’. En quoi consiste ce partenariat ?
On a commencé à collaborer fin 2020, début 2021. Le principe de Bookinou, c’est que les parents, les grands-parents, la famille peuvent enregistrer eux-mêmes leurs propres histoires, donc ils sont créateurs des contenus pour leurs enfants, ce qui crée du lien évidemment mais en plus de ça et en complément, on a imaginé pouvoir apporter des contenus supplémentaires, additionnelles, donc préenregistrés. C’est comme ça qu’on a commencé à travailler avec ‘L’école des loisirs’ qui est une superbe maison d’édition, avec des ouvrages magnifiques, qui plaît aux enfants. L’idée de pouvoir intégrer ces contenus, les proposer à nos utilisateurs, donc les enfants écoutent les histoires avec le livre sur les genoux.

ALTYOR : Est-ce qu’on peut trouver aujourd’hui des Bookinou dans des bibliothèques ou des écoles ?
Alors quand on imagine le Bookinou, on imagine dans un milieu plutôt familial Effectivement, on peut le retrouver dans des bibliothèques et également de plus en plus dans les écoles, c’est vraiment un réel enjeu qui est au centre en fait de la démarche qui est, je me répète un peu, mais de donner goût à la lecture aux enfants, et d’accompagner finalement tous les enfants. La lecture, elle, est universelle, elle doit toucher chacun d’entre nous. Elle doit être accessible à tous et ce n’est pas évident de répondre à cet enjeu quand on a un produit commercial qui coûte un prix dans le commerce et grâce aux écoles, ça nous permet de toucher un public qui n’est pas forcément sensible à la lecture, qui a un accès plus difficile géographiquement, culturellement, socialement un accès plus difficile à la lecture. Et donc, on répond à cet enjeu en travaillant avec les écoles et effectivement on a énormément d’écoles, de classes de maternelle, de CP et de CE1 qui utilisent Bookinou en classe, sur des activités de lecture avec les enfants.

ALTYOR : Si c’était à refaire. Alors est-ce qu’on referait les choses de la même façon ?
Non, probablement qu’on changerait un millier de choses. Je dirais que le point de focus, c’est forcément, les clients, les utilisateurs. C’est là-dessus qu’on doit rester hyper concentré pour plein de raisons, pour que le projet reste viable que sur ce marché, qu’il continue à exister, etc. Donc ça, il faut vraiment le garder à l’esprit. On accorde une importance très particulière à l’équipe, parce que c’est elle qui fait avancer le projet. Et puis parce que ça contribue, en fait, au plaisir qu’on a monté ce projet. Ainsi, on travaille dans de bonnes conditions avec des gens avec qui on s’entend bien, qui sont passionnés aussi, qui porte le projet, tous les jours. C’est un plaisir d’aller au bureau. Et le 3e point, c’est aussi bien s’entourer et pour chaque projet, il y a des partenaires clés et qu’il faut identifier avec lesquels il faut travailler, dans une logique partenariale. Il faut savoir bien s’entourer, ça, je pense que c’est très important et mais ce n’est pas facile. On se trompe, encore aujourd’hui évidemment mais c’est important d’avoir des bonnes personnes sur qui on peut compter.

ALTYOR : Que devient un Bookinou quand l’enfant ne l’utilise plus ?
En fait, l’enfant l’utilise toute sa vie, James. Alors il y a plusieurs choses. Je répondrai à 2 niveaux. C’est que, d’une part, il y a un côté très patrimoine familial dans Bookinou, c’est-à-dire que si on s’implique émotionnellement et personnellement dans l’enregistrement d’une histoire, on constitue quelque part face à des souvenirs, ce sont des souvenirs comme des photos. On ne les regarde pas tous les jours, mais on les garde quand même quelque part, où on sait qu’on peut les retrouver le jour où. Et des histoires audios qui ont pu être enregistrées par un parent ou un grand-parent, je ne pense pas que les gens, on verra, l’avenir nous le dira, mais les gens vont le garder quand même. Ils ne vont pas avoir envie de le jeter parce que c’est une part de nous-mêmes, finalement, qui est dans cette petite boîte. L’autre point : que deviennent les Bookinou qui ne sont plus utilisés ? Il y a aussi des Bookinou qui, c’est le propre du hardware, des produits qui reviennent, qui sont défectueux, avec des retours clients. Donc ça, il y en a forcément et ces Bookinou-là, on met en place, avec Altyor d’ailleurs, le re-working donc, de non pas jeter ces produits mais de les réparer, de leur donner une 2ème vie, même si ça a un coût et ces produits-là sont ensuite utilisés notamment dans des associations qui, ensuite les redistribuent à des enfants qui en ont une utilité et qui ne pourrait pas forcément se l’acheter dans le commerce. Donc on essaie de faire attention à ce qu’il y ait un cycle de vie qui soit plutôt vertueux sur les produits.

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